dimanche 24 janvier 2010

Une paresse non contenue

C'est dimanche, restons légers. Quand la paresse s'empare de moi au moment où je m'oblige à écrire mon message quotidien, il m'arrive, pour me détendre et m'inspirer, de simplement taper «Tupperware» dans Google et de laisser les bons temps rouler. Une recherche d'images, pour vraiment satisfaire le paresseux en moi, c'est encore plus agréable. C'est fou, ce qu'on trouve, vraiment.

On y voit beaucoup de drag-queens. Il y a un lien étrange entre les drag-queens et le Tupperware que je n'arrive pas à expliquer. Il y en a de toutes sortes, mais surtout avec des perruques immenses et des jupes ligne «A» typiques des années 50, mimant, chantant, lipsynquant en tenant des empilades colorées de Tupperware. Elles sont souriantes, mais nostalgiques de cette belle époque où la femme restait à la maison, à faire des gâteaux à étages, en attendant monsieur de retour du bureau, à 17h30 précises, prêt à croquer dans des bâtonnets de céleri en attendant son dry martini. Elles se plaisent aussi à se remémorer ces fameux «partys Tupperware», un sujet que j'ai étrangement éclipsé de mon blogue, allez comprendre pourquoi.

Les recettes abondent. Souvent, le Tupperware n'est qu'accessoire à la création de ces petits plats, mais demeure cette philosophie du facile, du léger, du coloré et du réconfortant. La convivialité est aussi au rendez-vous. Quoi de mieux qu'un Tupperware pour partager une salade de patates géante ou de délicieux desserts coupés en petits carrés?

Il y a aussi les créatifs; ceux qui créent avec du Tupperware. J'ai vu des robes, des meubles, des instruments de musique, des lampes, des sculptures, des flashes pour la photo, des composteurs, des bijoux, des radios... Tout ça, fait avec des Tupperware. Il y a même une tour de 100 pieds, la Millenium Tower, qui est un must pour tout amateur de contenants de plastique de qualité.

Certains se prennent plus au sérieux avec leur art. La quantité de toiles peintes représentant des Tupperware est impressionnante, et c'est sans parler de ces sculptures de cire que j'ai trouvées, représentant ces légendaires contenants...

Les photos croquées sur le vif sont elles aussi légion. On n'y compte plus les bébés ayant découvert l'armoire à Tupperware, pour tout répandre sur le plancher de la cuisine. Parfois, papa a une passoire Tupperware sur la tête. J'ai même vu une portée de chatons toute agglutinée dans un contenant semi-transparent typique. Quelques photos coquines (mais toujours de bon goût) sont également de la partie. Quoi de plus sexy qu'une jeune femme aux longues jambes se pourléchant les babines devant un Jell-o moulé dans un Tupperware cannelé?

L'aspect historique est aussi présent. Images d'époques, photos d'archives, plans de construction, publicités «vintage» nous rappellent combien le Tupperware a changé la face du monde.

Normalement, je conclurai avec une phrase au moins un peu percutante, mais non. C'est dimanche. Restons légers. Je vous laisse sur la photo des minous. C'est pas assez cuuuuute?

Je vous ai dit que je pensais adopter un chat?

2 commentaires:

  1. Mais il faudra en faire un, un party Tupperware! C'est ben plus divertissant que des ailes de poulet devant le Super Bol!

    RépondreSupprimer