Ça, c'est sans parler du lavage. Trier le linge, mettre le linge dans la laveuse, ajouter le savon, l'assouplissant, l'eau de Javel pour le blanc, le chasse-tache au besoin (qu'on doit laisser agir une à cinq interminables minutes selon le degré de saleté), partir la laveuse, sortir le linge de la laveuse, mettre dans la sécheuse ce qui n'a pas besoin d'être suspendu, ajouter ce qui doit sécher mais juste pendant cinq minutes pour défroisser, suspendre ce qui a besoin d'être suspendu, sortir ce qui doit sécher juste cinq minutes pour ensuite suspendre, sortir le reste au bout du cycle de séchage, plier, plier, plier, trier les bas, plier, mettre en piles, ranger dans les tiroirs appropriés, dans les armoires appropriées, sur les cintres appropriés, dans la chambre, la salle de bain, la salle à dîner, partout : cette séquence prend tellement de temps dans ma vie que rendu au bout, le panier à linge sale a déjà eu le temps de se remplir. C'est ça, vivre? Un cycle incessant qui tourne en rond?
Comment faire pour avancer? C'est pas un peu décourageant, de pédaler si vite dans un vélodrome qui nous fait tourner en rond? Même le gagnant, malgré tous ces efforts, au bout de la course, se retrouve exactement là où il a commencé: au point de départ.
Et son maillot plein de sueur est dû pour le lavage.
Les maillots en spendex ne vont pas au lavage Robert! Combien de fois devrai-je te le dire?
RépondreSupprimerC'est vrai, mais j'étais en déni total de cette réalité qu'est le lavage à la main.
RépondreSupprimer