vendredi 15 janvier 2010

Oups.

Un sofa fleuri, avec des rayures multicolores et un effet «peinture à l'éponge», ça a beau être plein de taches, ça paraît pas anyway. Un sofa blanc, uni, sans même une délicate rayure ton sur ton, ça ne pardonne pas.

Je m'étais promis (je vous l'avais promis aussi, le saviez vous?) d'écrire un message par jour. C'est pas compliqué, ça, un message par jour. C'est une simple question de constance. Il suffit de publier n'importe quoi (comme vous l'avez vu, des fois, je ne me suis vraiment pas gêné pour aller vers le n'importe quoi) à tous les jours, avant minuit.

Vous avez vu l'heure du message d'aujourd'hui? Minuit huit. Huit misérables minutes de retard qui viennent porter une tache (oui, je sais, une petite tache) à mon tableau jusque là impeccable. Je ne vois que ça. Pas vous? Si, au moins, ma constance avait un motif quelconque, je sais pas moi, un petit paysley discret, en gris pâle, peut-être que je serais capable de ne pas focusser sur ma tache. Mais non. J'avais jusqu'ici une constance blanche comme neige, mais voilà que tout est gâché.

Ceux qui ont des sofa à motifs qui donnent presque mal à la tête ne savent pas la chance qu'ils ont. Ces motifs, d'ailleurs, sont en général conçus afin que chacun y trouve un petit rappel de la couleur qu'il souhaite. «Tiens, regarde, la tige des feuilles de vigne des coussins matche avec mon tapis»... «Cool, j'ai trouvé le bleu-gris de mon mur dans les taches bariolées derrière les carreaux rouge vin, regarde!»... En plus, ils peuvent échapper du jus de canneberge et personne ne va s'en rendre compte. Fido peut se soulager par mégarde et il n'en restera qu'une odeur vague, elle-même presque camouflée par les splashes années 80 de couleurs variées. Avec un sofa blanc, tout paraît. La moindre poussière saute au visage.

Je me sens sale, mais il est l'heure d'aller me coucher.

Dans mes beaux draps blancs unis.

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