dimanche 28 mars 2010

Off-off

Cet après-midi, au programme: Billy Elliot sur Broadway. En fait, ce n'est pas réellement sur Broadway. C'est sur 45th Street. Mais c'est sur Broadway pareil.

Hier soir, un spectacle d'improvisation hilarant avec des marionnettes, off-Broadway.

C'est étrange, cette façon de classer les théâtres selon leur appartenance ou non au contenant «Broadway».

«On Broadway», ça porte le sceau d'approbation. «Off Broadway», ça a des chances, justement, d'être off. C'est pas dans le contenant de base. C'est à l'extérieur du contenant.

«Off-off Broadway», c'est tellement pas dans le contenant qu'on en est presque excité. Il y a des chances de voir du monde tout nu qui chante du Britney Spears, version opéra, avec un poisson frais et beaucoup, beaucoup de jelly beans, accompagné du son d'une machine à coudre des années 40 manoeuvrée par une lesbienne radicale obèse octogénaire habillé en Bill Clinton avec des cheveux verts. Off, vous dites? Non. Off-off.

Je poursuis donc cette quête de contenants au coeur de la Grosse Pomme.

«La Grosse Pomme», c'est pas la lesbienne, là. C'est le surnom énigmatique qu'on donne à New York. Jamais compris pourquoi.

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