«If it ain't broken, don't fix it», disent les anglos. J'étais très heureux, moi, avec l'aspect visuel de cette facture mensuelle. Ça me faisait même plaisir de payer ce qu'il fallait. D'un coup d'oeil, je repérais les seuls éléments qui m'intéressaient et je payais mon dû. Avec le sourire.
Aujourd'hui, je découvre un logo trop près du bord de la feuille, un solde écrit tout petit, sous un montant minimum dû en caractère gras. Ils veulent arriver à quoi, avec ce manège? Que je confonde les deux chiffres et que je paie l'intérêt? D'ailleurs, je ne sais même plus où cette information est cachée. L'apparence générale fait complètement désordre. Il y a des espaces mal utilisés. Le rendu est approximatif. Où existait autrefois une certaine clarté, triomphe maintenant la confusion.
J'aimais ça, moi, le logo à droite. Quand je rangeais ces documents, toujours du même sens (le haut de la page à gauche et le texte se lisant de bas en haut, bien entendu), je voyais dépasser «MBNA». Ça faisait propre. Maintenant, cet instructif acronyme se retrouve coincé dans le pli de la chemise format lettre qui regroupe mes comptes de carte MBNA. Ça fait brouillon. C'est étouffant. Tout est gâché.
De telles choses ne devraient jamais arriver. Ils auraient pu me consulter, non? S'ils avaient insisté, je leur aurait au moins expliqué que ce genre de modifications esthétiques doit se faire début janvier. C'est la moindre des attentions. Comme ça, au moins, l'année complète répond aux mêmes paramètres. Si ça avait été si important pour eux, j'aurais même pu les aider un peu. Suggérer une façon d'insuffler un certain minimalisme. Rafraîchir les polices. J'aurais fait ça pour eux, moi. Le savent-ils seulement? Gratis, à part ça.
Aucun solde, aucun paiement minimum, rien.
Eh oui.... on est toujours les derniers concernés!!
RépondreSupprimermême combat que le cottage cheese
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