Ce matin, je m'étais pourtant planifié une journée pas trop remplie. Un peu de lavage, comme à tous les jours. Vider le lave-vaisselle. Faire une promenade. Régler quelques trucs pour demain. Regarder une partie de la journée spéciale de l'émission Hoarders en rafale sur TLC. Manger. Faire quelque chose avec cette pâte à pizza avant qu'elle ne moisisse au fond du réfrigérateur. Des trucs vraiment pas trop stressants, vraiment.
Malgré tout, j'ai réussi à sentir en moi cette course effrénée qu'est la vie. Je regarde le temps passer et il ne doit pas être exhibitionniste, le temps, parce qu'il passe vite, très vite. Il ne veut pas qu'on le voie passer, on dirait. D'ailleurs, tiens, le lit n'est pas fait et le matin est déjà loin. Je devrai insérer cette tâche d'ici la fin de la journée. Juste avant de me coucher, peut-être.
La vie à plein pot, ça a quelque chose d'excitant, mais c'est pas aussi un peu essoufflant? Y a-t-il des trucs pour ralentir la cadence? Si oui, quels sont-ils? Vais-je y arriver un jour? Quand? Bientôt (car le temps passe)? Et si je réussis à freiner cette accélération, qu'est-ce qui va m'arriver, au fait? Est-ce que je vais finir par trouver ça plate? M'ennuyer? Regretter le bon vieux temps? Je vais peut-être me mettre à chercher des passe-temps? Les casse-tête 1000 morceaux ou les collections de timbres? Au fait, ça ralentit le rythme, ça, des passe-temps ou ça fait l'inverse? Tant de questions! Tant de questions...
Et si peu de temps.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire