samedi 21 août 2010

Sourd comme un pot

J'aime ça, les comparaisons. Je ne parle pas ici des comparaisons comme dans: «la mienne est plus grosse que la tienne», mais bien des figures de style qu'on emploie dans le langage écrit ou parlé.

Ce que j'aime avec les comparaisons, c'est que généralement, ça oppose une notion abstraite à une plus concrète. J'ai un penchant pour le concret. Si une chose est blanche comme neige, par exemple, je peux presque sentir, goûter le blanc de cette chose. C'est froid, c'est rafraîchissant. Si un homme est gai comme un Italien quand il sait qu'il aura de l'amour et du vin, je peux facilement visualiser un de ces Italiens et ainsi vraiment comprendre la gaieté du premier homme. Une comparaison, c'est comme... c'est comme... C'est comme super le fun.

Mais quand une comparaison demande un petit effort de bonne volonté et d'interprétation, j'aime encore plus. Une femme qui est belle comme le jour est-elle belle comme un lundi pluvieux ou comme un samedi d'été? Crésus est-il vraiment aussi riche que ça si on tient compte des fortunes de Guy Laliberté ou de Bill Gates? Une carpe est-elle plus muette qu'un achigan? Quand on dit que quelqu'un est saoul comme une botte, avouez-le, il ne faut pas trop analyser. Il faut se laisser aller, s'abandonner à la comparaison, comme une plotte qui s' frotte sur un cadre de porte.

Au fait, un pot, c'est plus sourd qu'une bouteille? Qu'un carré de sucre? Qu'une lampe halogène? Avec des appareils auditifs, un pot, ça entend mieux?

Pas grave... Laissez-vous aller au pouvoir concret et poétique des comparaisons.

Quoi???

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