vendredi 6 août 2010

Les lits de Robert

Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, oui, je crois que ça fait bien neuf. L'année 2010 n'est pas encore terminée que j'ai déjà dormi dans huit lits différents. Attention. Je ne suis pas en train de dire que je suis une «slut». Non, non. J'ai bien dit: «dormi».

Encore une fois, je me demande si je me tiens dans la moyenne, par rapport au reste de la population. Il est clair que certaines personnes, du genre commis-voyageurs, ont probablement un record de matelas inconnus encore plus élevé que le mien, mais il est aussi plausible de penser qu'une grande partie de la population, en 2010, n'a dormi qu'à une seule place: leur propre lit.

Il serait sûrement pertinent de réfléchir à cette situation, d'émettre des hypothèses sur les bienfaits ou les séquelles possibles du dodo ex situ. C'est ce que vous vous attendez de ce paragraphe? C'est mal me connaître.

Je n'ai absolument aucune opinion sur le sujet. Vraiment. Je n'envie ni la danseuse nue qui «fait» une ville par semaine en passant par Val-d'Or et New-Richmond, ni l'Américain obèse morbide qui passe sa vie sans quitter sa paillasse tel que documenté sur la chaîne TLC (non, ce n'est pas moi sur la photo). Pour moi, l'attachement à ce contenant nocturne, c'est du «chacun pour soi».

J'imagine que neuf lits occupés en sept mois, c'est une bonne moyenne, sans plus. «Trop ou trop peu dépasse mesure», comme dirait ma mère qui ne verrait sans doute aucune raison de s'alarmer devant ma fiche de couchettes.

Bref, je suis parfaitement équilibré. C'est ma mère qui le dit.

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