lundi 21 juin 2010

Délire estival

Tout le monde tout nu!

Il fait chaud. Il fait soleil. C'est l'été. Montrons un peu de peau. Je vis une crise de minimalisme vestimentaire. J'ai passé l'après-midi à la piscine, sous un ciel bleu-bleu-bleu.

Étrangement, le minimalisme vestimentaire contredit l'adage (bon, c'est pas un adage universel, mais bien personnel) qui veut que ce soit l'emballage qui compte. Alors, comment puis-je être partisan du minimalisme et de l'emballage tout à la fois? (Je profite du milieu de ce paragraphe pour souligner combien j'aime cette publicité de Tupperware avec la moitié de melon. C'est mal placé, peu à propos, mais, voilà, c'est fait.) Des fois, j'ai envie de me dire: «Robert, tu te contredis».

C'est étrange, non? Plus on approfondit un sujet, plus on découvre des contradictions. Le simple fait que je crois approfondir le sujet du superficiel n'est-il pas contradictoire, de toutes façons?

Le superficiel, plus on le creuse, plus on en découvre toute sa profondeur, au fond.

Et si l'inverse aussi était vrai? Si ceux qui approfondissent le profond ne font en fait que mettre en lumière toute sa superficialité?

À moins que tout ça n'ait aucun sens? À moins que je n'ais attrapé un violent coup de soleil? J'aurais dû au moins porter une casquette. Ou une moitié de melon.

Passages nuageux demain.

Quel soulagement.

2 commentaires:

  1. j'aime aussi bcp cette image

    c'est toi sur ta serviette de plage ds un magnifique caleçon léoparstèque qui joues au frisbee sous un parasol

    oui ici on dit pastèque

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