Il me semble que je n'ai pas encore beaucoup parlé de la coupe du monde de la FIFA (l'acronyme à lui seul mériterait commentaires). Le foot, vous savez? Le soccer, comme on dit ici. Je ne suis pas ce qu'on peut appeler un expert, mais voici tout de même mon analyse, tout en profondeur, de cet événement sportif.mardi 29 juin 2010
La FIFA en profondeur
Il me semble que je n'ai pas encore beaucoup parlé de la coupe du monde de la FIFA (l'acronyme à lui seul mériterait commentaires). Le foot, vous savez? Le soccer, comme on dit ici. Je ne suis pas ce qu'on peut appeler un expert, mais voici tout de même mon analyse, tout en profondeur, de cet événement sportif.lundi 28 juin 2010
Toute la vérité (?)
Dernier jour de mon exil forcé, hors contexte, hors de mon contenant, encore une fois. C'est drôle, juste au moment où je commençais à m'habituer... En ce moment, je suis à la campagne. Dans le bois, en fait. C'est paisiiiiible! Mais ça n'empêche pas que la vie continue. Voici donc un blogue complètement hors contexte sur un sujet qui me trotte dans la tête depuis un bon bout de temps.dimanche 27 juin 2010
On the road again

C’est difficile, rester en place. De ces temps-ci, on dirait que, vraiment, je ne tiens pas en place. C’est à cause d’un échange. Vous savez? J’échange mon appart contre un autre, et les voyages coûtent ainsi moins cher. Parfois, ce sont des échanges simultanés, mais pas toujours. Pas maintenant. En ce moment, Ruston (pour ne pas le nommer) habite chez moi. Il dort dans mon lit. Dans mes draps. Il m’a volé mon espace. Mon contenant.
samedi 26 juin 2010
Hors contexte
Ça vous arrive, d'être hors contexte? Moi, souvent. Mon cerveau se balade, fait du chemin, tout ça en plein milieu d'une conversation, puis ça sort: une phrase complètement déconnectée du reste.La phrase a du sens, pour moi, mais pour ceux qui m'entourent, pas du tout. Il manque le cheminement interne. On parle de fontaine de jardin et puis, après un moment où je fais un chemin dans ma tête, je dit quelque chose à propos des plaisirs d'avoir une sorbetière.
Il y a des jours où tout semble hors contexte. Pas seulement ce que je dis, mais tout.
Je m'en vais justement au cinéma, ce soir.
Ça risque d'être gris pendant plusieurs jours. Dommage.
Je n'ai vraiment aucune idée comment interpréter les tableaux de statistiques au soccer (au foot).
Voilà. J'espère que nous pourrons tous en tirer des leçons.
vendredi 25 juin 2010
Un peu de pression, avec ça?
-Bonjour, ici la centrale du traitement de l'information de Robert. Qu'est-ce que je peux faire pour vous aider?-Bonjour, j'aimerais simplement ajouter un peu de pression.
-De la pression? Laissez-moi voir... Désolé, il ne reste pas de place pour de la pression. Avez-vous une idée de la quantité de pression que vous auriez désiré ajouter?
-Non, en fait, je n'y avais pas réfléchi.
-C'est très difficile pour nous de traiter votre demande, dans ce cas.
-Bon, bien, disons, juste un peu de pression.
-À quel sujet? Le travail, comme d'habitude?
-Oui, c'est ça.
-Bon. J'aurais une place pour vous en octobre. Ça vous va?
-J'aurais souhaité plus tôt. Vous savez, de la pression, en général, si on attend trop, ça perd son effet.
-Bon. Un instant, je vais voir ce que je peux faire. Veuillez garder la ligne.
(Lavez, lavez! Savez-vous savonner? Lavez, lavez! Les carreaux les parquééés! Lav...)
-Bonjour, merci d'avoir patienté. J'ai une ouverture pour septembre. Ça vous va?
-En fait, non, pas vraiment. J'aurais aimé quelque chose dans les prochains jours... C'est urgent.
-Ah, c'est pour une urgence! Fallait le dire. Je vous passe mon supérieur. Je ne suis pas autorisé à traiter les urgences. Veuillez garder la ligne.
(Votre appel est important pour nous. Veuillez garder la ligne pour conserver votre priorité d'appel. Don't tell me not to live, just sit and putter, Life's candy and the sun's a ball of butter. Don't bring around a cloud to rain on my paraaaade!)
-Bonjour, la centrale du traitement de l'information de Robert, secteur supérieur, comment puis-je vous aider?
-Ben, j'ai tout expliqué ça à votre collègue, là... C'est à propos d'un peu de pression que j'aimerais ajouter.
-La pression? Je vous repasse le bon département.
(...I'm gonna live, and live now. Know what I want - I know how. One roll for the wh...)
-La centrale du traitement de l'information de Robert, bonjour. Qu'est-ce que je peux faire pour vous aider?
-En fait, je viens tout juste de vous parler.
-Monsieur, vous savez, nous ici, on traite plus de milliers de demandes de traitement par jour.
-Oui, mais, je viens tout juste de vous parler. Vous m'avez passé à votre supérieur. C'était pour une urgence.
-Je ne suis pas autorisé à traiter les urgences. Je vais devoir vous passer à mon supérieur. Veuillez garder la ligne.
-Attendez! Je viens de parler à votre supérieur et il m'a repassé à vous.
-Pour une urgence, monsieur, je peux pas rien faire.
-Qu'est-ce que vous venez de dire?
-Je peux pas rien faire.
-Ça se dit pas, ça. C'est pas du bon Français.
-Pour les plaintes sur le service, c'est un autre numéro, vous le trouverez facilement sur le site web. Tripledoublevé...
-Non, merci, j'ai pas envie de faire une plainte, j'aimerais juste mettre un peu de pression.
-Pour la pression, j'ai de la place en février prochain.
-Comment ça? Y'a pas dix minutes, il vous restait de la place en octobre. Même en septembre, je pense!
-La pression, c'est très en demande, vous savez.
-Mais, moi, c'est une pression urgente!
-Les urgences, c'est avec mon supérieur que ça se traite. Veuillez garder la ligne.
(...des vacaaances, nous allons graduee-er! C'est le temps des vacaaaances, la saison pour s'aimee-er! Allons sur le sable chaud! Tout près de la mer. Près de toi, je suis si bien! Sans toi je ne peux vraiment rien. C'est le temps des vacaaaances...)
-Vous avez bien rejoint la boîte vocale de Robert Robert, je suis présentement en vacances jusqu'au 31 août. Veuillez laisser vos coordonnées et il me fera plaisir de vous contacter à mon retour. Pour une urgence, attendez le timbre sonore et appuyez sur le zéro.
(Biiiiiip.)
-La centrâllllle du traitement des plaisirs de Robert, bo-on-jourrrr! Est-ce que je peux vous aider?
-En fait, j'essayais de contacter la centrale du traitement de l'information de Robert.
-La centrâllllle de l'information? Y sont ouverts à c't'heure-ci? Ah, ben....
-Pourriez-vous me connecter?
-Vous connecter?
-Oui, me connecter.
-Désolé, je peux vraiiiment pas faire ça! Je peux vous prrrroposer un beau massage, par contre...
-Non, non, je veux pas de massage, moi, c'est pour de la pression. Urgente.
-De la pression? Ah, petit coquin, je vois ce que vous voulez dire par là... Pis ça presse, en plus? Un instant, je vais voir ce que je peux faire. Veuillez garder la ligne, mon beau.
(Tou-doup, tou-doup, tou-doup tou-doup, dee! I want your sex! Tou-doup, tou-doup, tou-doup, tou-doup, dee! I want your...)
-J'aurais une soirée chaude à vous proposer. Vendredi, samedi, name it! C'est ben ouvert!
-Je pense qu'on s'est mal compris. Moi, c'était pour de la pression.
-Je vous ai dit, que pour ça, les bureaux étaient fermés!
-Oui, mais j'pensais...
-Oui, mais, j'pensais... Gnagnagna! Toujours pareils, pas moyen de donner un bon service ici sans entendre chigner. Y a un numéro, pour les plaintes, vous savez. C'est sur le site web. Au tripledoublevé...
-Je sais, je sais. Je m'excuse. Je suis désolé. Je voulais pas monter le ton.
-La prochaine fois, faites donc un peu attention, alors! Non, mais.
-J'voudrais juste que vous m'aidiez à communiquer avec le bon service. À chaque fois, je me fais transférer à un autre département et c'est jamais la bonne place! C'est une urgence. Il devrait bien y avoir un service 24 heures pour traiter les urgences, non?
-Je viens de vous l'dire, au tripledoublev...
-Ah, pis, laissez faire!
(clic.)
jeudi 24 juin 2010
Less is more, 4e partie
En ce jour férié, un simple lien, qui fait suite au blogue d'hier. Vous aimez le minimalisme? Lisez cette proposition surprenante en cliquant ici.mercredi 23 juin 2010
Vive le concept libre!
Parlons design.mardi 22 juin 2010
Le couvercle de nos pulsions
C'est fou combien je me contiens. C'est incroyable tout ce qui peut me passer par la tête et que je finis par ne jamais faire. Pousser quelqu'un devant le métro, par exemple.lundi 21 juin 2010
Délire estival

dimanche 20 juin 2010
Le besoin du contenant
Il y a une sorte de contenants avec laquelle j'entretiens une relation amour/haine et qui est un besoin dans ma vie, tout comme dans la vie de la plupart des humains de la planète. Ces contenants sont le plus souvent mous et possèdent des formes variées, tout en conservant une certaine constance dans les lignes. Ces contenants contiennent peut-être ce que nous possédons de plus important. Ces contenants nous contiennent nous-mêmes. Je parle bien entendu des vêtements.samedi 19 juin 2010
Une question de moule
OK. Il fait chaud. C'est un temps idéal pour un blogue léger et pour un popsicle maison, à congeler dans les mythiques moules Tupperware. Je vous entends penser. «Robert, donne-nous ta recette, donne nous ta recette!». Alors, je cède et je vous offre la toute première recette de Tupperwareblog.vendredi 18 juin 2010
Terrassement
Ça y est. La terrasse est aménagée. 31 contenants qui font semblant d'être une cour de banlieue upper-middle, remplis de fleurs et de plantes qui seront jetées à la fin de l'été. Il y a même des contenants qui ne contiennent que du gazon, acheté en rouleaux de tourbe pour une somme vraiment dérisoire.jeudi 17 juin 2010
Histoires de bols
Il m'arrive souvent de rêvasser à toutes les vies que je ne vivrai pas.mercredi 16 juin 2010
L'âge de plastique

mardi 15 juin 2010
Changer
Bon, bon, bon. Un nouveau look pour Tupperwareblog. Ouais. Ouais, ouais, ouais. Des belles couleurs vives. Tout est frais. Bon.lundi 14 juin 2010
Au delà, les apparences
L'apparence, on ne le dira jamais assez, c'est vraiment ce qui compte. Aujourd'hui, Tupperwareblog change donc de look. Juste à temps pour l'été. Pour le mieux? Pour le pire?dimanche 13 juin 2010
Alphabet trié
samedi 12 juin 2010
Extérieur
C'est l'intérieur qui compte, hein? C'est ce qu'on dit.vendredi 11 juin 2010
Les chiffres ronds, je les mangerais tout rond.
Aimez-vous le chiffres ronds? Moi aussi.jeudi 10 juin 2010
Trace
Je comptais ça, aujourd'hui: si je voulais vraiment nettoyer à fond tout ce que je veux nettoyer, j'en aurais pas assez d'une vie. Non, mais... C'est sale! Vous trouvez pas? Partout. Tout est sale.Trop
mardi 8 juin 2010
Un jour, j'y crus
Avez vous votre iPad? Moi non plus.lundi 7 juin 2010
Espace temps
Voulez-vous bien m'expliquer comment j'ai fait pour devenir autant obsédé par le temps?dimanche 6 juin 2010
Lendemain
Le lendemain, ça arrive donc vite. Vous trouvez pas?samedi 5 juin 2010
La pomme ne tombe jamais bien loin de l'arbre
Instructions simples de pliage pour sous-vêtements masculins et bas, selon ma mère:- Prévoir une surface de travail propre et non encombrée.
- Sortir les articles secs de la sécheuse, en prenant soin de jeter la feuille d'assouplissant textile dans un contenant à ordures approprié.
- Trier les articles: les sous-vêtements d'un côté (la gauche, par exemple) et les bas de l'autre (la droite est suggérée), puis les bas par paires en tenant compte du degré d'usure (souvent, l'apparition de la marque permet de bien distinguer le bas gauche du droit).
- Plier les sous-vêtements en trois, sur la largeur, en prenant soin de bien rabattre vers le dessous les deux côtés et de déposer d'abord le devant de chaque morceau vers la surface de travail.
- Finir en pliant en deux segments égaux, horizontalement, afin de former un carré parfait.
- Former des piles régulières en alterneant le sens de l'élastique (un vers le haut, l'autre vers le bas et ainsi de suite).
- Pour les bas, plier en trois parties égales les bas réunis en paires, talons vers la gauche. Le haut de chaque article devrait se retrouver sur le dessus.
- Ne jamais former de boules, ni même de tubes, en retournant les paires, afin de ne pas malencontreusement étirer le bas qui se retrouverait vers l'extérieur.
- Des piles sont ensuite simplement formées, en ne dépassant jamais une hauteur de trois paires (six bas).
- Respirer.
vendredi 4 juin 2010
Free style
Constance
Décalage
mercredi 2 juin 2010
Quatrième dimension
Vous vous souvenez de l'époque où on décrivait les gens en les divisant en deux groupes, celui des auditifs et celui des visuels? C'est vrai, ce sujet est désormais tombé dans l'oubli, avec les permanentes, Gumbi et les cassettes huit pistes. Mais il faut se rendre à l'évidence, cette division n'était pas si bête que ça. Un peu drastique, assez peu nuancée, mais pas bête du tout.