Moralité? Une tuile, c'est pas grave. Un mur de tuiles, ça fatigue.
lundi 23 novembre 2009
Une tuile...
Il me semble que les choses ne sont pas faites pour se passer sans problème. Je donne un exemple: on pose de la tuile sur le mur de la mezzanine, il fait beau, c'est l'harmonie, la scie empruntée à Papa fonctionne à merveille. La journée se déroule parfaitement bien. C'est beau. Quel bon choix de tuiles. Puis, soudain, il arrive le petit événement qui fait tout basculer. Un morceau de tuile cassée tombe dans le mécanisme de la scie. Pas grave, on démonte et on nettoie. Le tournevis perd sa mèche cruciforme, qui tombe sur le sol. Pas grave, on ramasse. Le soleil se couche et on ne voit plus ce qu'on fait. Pas grave, on sort une lampe sur la terrasse. La scie ne semble plus couper. Pas grave, on nettoie à nouveau. Ça ne marche pas plus. Pas grave, on appelle Papa, l'expert. Ça ne lui est jamais arrivé, que sa scie bloque, comme ça. Pas grave, on changera la lame. Le mécanisme de la lame est coincé par la rouille. Pas grave, on ira louer une autre scie chez Loue-tout, juste à côté. Leur vieille scie, qui a sans doute servi à couper les tuiles des pyramides d'Égypte, ne coupe pas plus. Pas grave, on s'acharnera sur celle de Papa. L'acharnement ne donne rien, sinon des frustrations. Pas grave, Réno-Dépôt ferme à 21h00 et leurs scies à tuiles sont en spécial (Papa lit bien les circulaires). Le préposé, quasi introuvable, confirme qu'il n'a jamais entendu parler du spécial. Pas grave, on achète la scie à prix régulier. Il est maintenant trop tard pour travailler avec cet outil bruyant. Pas grave, on est trop fatigués de toutes façons.
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