Je me souviens très bien de la dernière fois que j'ai fait ces patates en purée, trouvées au hasard d'une expédition intense dans mon réfrigérateur. Ça fait plus de trois mois. D'ailleurs, c'est ma mémoire qui a permis d'identifier les dites patates, qui ressemblaient hier bien plus à un écosystème complet et velu. La moisissure, comme une forêt dense, abritait une colonie de bactéries, organisée et foisonnante. Certaines avaient même déjà terminé de peindre les murs de leur petit condo miniature, la télé flatscreen bien installée et câblée par la bactérie technicienne chez Vidéotron (aux minuscules pantalons moulants).
J'aurais dû, bien sûr, nettoyer le Tupperware en question, mais je n'ai pas pu me résigner à faire disparaître ce monde merveilleux. J'ai soigneusement remis le couvercle et j'ai tout jeté à la poubelle: plat, patates, microcosme.
Laver du moisi, que voulez-vous, ça m'écoeure.
tiens, j'avais jamais fait chauffer le lait... dans un tupperware qui va au micro-ondes?
RépondreSupprimerBien entendu! Le choc patates chaudes/lait froid est à éviter!
RépondreSupprimerTu as refermé le couvercle?
RépondreSupprimerAinsi, résistant à la décomposition de leur condo, tes patates poursuivront le cycle de leur vie, se décomposant en nutriments, qui seront bouffés par des microbes qui se transformeront peut-être en une mutation qui sauvera l'espèce humaine de sa folie... ou pas.
Oui, j'ai refermé. Une maudite chance!
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