samedi 1 mai 2010

Telle est ma quête

Hier, j'ai été off. Pas à ma place. À côté. Juste à droite. Me voici de retour en piste, tout d'abord avec la traduction du message d'hier.

Alors, voici:

Tupperware. Je voulais voir ce que ça donnerait si je tapais une lettre à côté de la lettre que je voulais, question de voir ce que ça apporterait. J’ai dû faire des exceptions. La barre d’espacement et les accents. Il semble qu’il y a toujours des exceptions et je commence à trouver ça ennuyant. On se force à faire des efforts, mais c’est si difficile de se sentir satisfait. En ce moment, par exemple, je dois être parfaitement concentré, mais je suis certain d’avoir fait des erreurs. En même temps, je sais que vous avez bien mieux à faire que de perdre de votre temps à tenter de déceler mes erreurs. C’est donc parfaitement absurde, cette quête de perfection, non?

Bon. Maintenant, quelques précisions. Comme tout système de rangement, un système codé, malgré une vigilance digne du pire des obsessifs-compulsifs, comporte des failles. Hier, j'en ai fait la terrible découverte. Voici comment...

À droite de la touche «à» de mon clavier, se trouve la touche de retour, qui mène le texte à la ligne suivante. Déjà, le code se voit plus difficile à déchiffrer. Pire, à droite de la touche «ç», se trouve la même touche de retour. Ça devient encore plus confus. À droite du «é», se trouve la flèche vers le haut, qui ne produit aucun effet en écrivant. C'est là une autre faille. À la droite du «p», on trouve l'accent grave. Avec le «P» (majuscule), on tape un trémas. De plus en plus brouillon, comme un dessin fait par un enfant hyperactif qui a plutôt envie de se rouler dans la boue avec ses petits amis hyperactifs.

Cette histoire de ne pas appliquer la règle à la touche d'espacement, voilà une brèche qui a tout de la fausse bonne idée. On crée un code, ou on ne le crée pas! Seulement, à la droite de cette touche (qui est plus large que toutes les autres, bien entendu), se trouve la touche «cmd», qui ne produit pas d'effet si enfoncée seule. Le résultat: si on appliquait le code à la touche d'espacement, tout le texte se retrouverait dans un magma encore plus incompréhensible.

Il y a plus grave.

Cette idée de ne pas soumettre au code les accents (ceux qui sont «autonomes») ne vient que créer la confusion, comme une intrigue de la série télé 24, où les méchants s'avèrent être les bons, mais qui travaillent pour les méchants, afin de faire croire aux bons que les bons sont méchants et que les vrais bons sont en fait les méchants, ces derniers eux-mêmes divisés en deux camps de faux méchants et de vrais méchants, pour permettre à une partie des bons d'infiltrer l'univers des méchants (qui ne sont en fait pas les faux méchants) et causer ainsi la panique chez les bons qui se croyaient bons, mais en fait ce sont eux les méchants, mais les méchants qui travaillent pour les faux bons, alors que seul Jack Bauer arrive à voir clair dans tous ça.

Je vous épargne l'inutilité des lettres «Q», «A» et «Z» (à moins de traiter les touches «majuscules» et «retrait» comme des touches ordinaires) et de la problématique des claviers azerty, des claviers américains et des claviers canadiens-anglais (et j'en passe!).

J'ai voulu ranger mes Tupperware de marque Rubbermaid dans leur tiroir, aujourd'hui. La confusion totale. J'ai voulu imbriquer selon les formes de base, mais le plat carré n'entrait pas dans le rectangulaire et les plus petits plats ronds (souvent inutiles de toutes façons) ne s'imbriquaient tout simplement pas, créant une colonne trop haute pour la hauteur de mon tiroir. Certains plats étant en séjour prolongé dans le congélateur, aucune harmonie visuelle n'était possible. J'ai voulu être systématique, mais, encore une fois, je me suis retrouvé devant une impasse. J'ai dû faire des exceptions. Donner une place aux pinces pour sacs de chips, malgré la faiblesse du lien thématique. Ranger le minuscule plat rectangulaire qui n'est ni du vrai Tupperware, ni du vrai faux Tupperware de marque Rubbermaid. Me contenter d'un tiroir rangé, mais pas parfaitement.

Je le disais: «C'est donc parfaitement absurde, cette quête de perfection, non?»...

Mais, une quête, même absurde, ce n'est pas un peu un chemin à suivre? Sans quête, suivrais-je vraiment ma voie? Ou ne serais-je pas... juste à côté?

4 commentaires:

  1. bon tu vas être déçu tu vas te dire rien à voir mais ds mon petit tupperware rond a-t-il une marque je n'en sais rien je ne vais pas voir car je ne sais pas où il est je ne suis pas du tout ordonnée tu serais terrifié je mets les bougies d'anniversaire bien sûr je ne le retrouve pas toujours (rarement ?) donc j'en achète de nouvelles ds l'urgence il m'est arrivé d'en ranger ds un petit tupperware rectangulaire a-t-il une marque je n'en sais rien je ne vais pas voir car je ne sais pas où il est je ne suis pas du tout ordonnée tu serais terrifié bon y a aussi les pots de confiture

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  2. Je suis terrifié, mais compréhensif. Il m'arrive moi-même de racheter des choses au lieu de me donner la peine de les chercher. Parfois, je rachète simplement parce que je ne me souviens plus s'il me reste de quelque chose et je suis là, au magasin, ou à l'épicerie. Je me dis: «Tiens, je pense qu'il ne m'en reste plus...» et j'achète.

    J'ai quatre pots de moutarde.

    De la même marque.

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